Au départ, il y a eu un gros délire, une bonne tranche de rire qui m'a donné envie de faire deux tee-shirts à offrir, histoire de pousser la rigolade jusqu'au bout. Un petit travail vite fait.

J'ai trouvé les motifs sur le net. J'ai vite fait retravaillé le dessin du gorille à la couronne avec gimp, rien de bien sorcier : je l'ai juste passé en noir et blanc. J'ai fait fi des avertissements du logiciel silhouette qui me prévenait que la résolution du dessin n'allait sans doute pas me permettre d'obtenir un résultat satisfaisant et, en plus de ça, j'ai oublié de vérifier les points avant de lancer une découpe.

Sans surprise, le motif obtenu a été à la hauteur de ce travail bâclé : décevant.

Je me suis donc attelée à simplifier les points, manuellement, comme je sais le faire. C'est un travail long et fastidieux. Mais petit à petit, mon gorille a commencé à prendre du relief et du caractère. Et puis, après presque 10 heures de travail, j'ai cliqué, un peu par hasard, sur l'icone simplification automatique. Quelle andouille je suis. Le logiciel m'a fait en deux temps trois mouvements le travail que j'avais mis des heures à faire. Presque. J'ai encore modifié quelques points qui ne me satisfaisaient pas pleinement.

Puis je me suis dit qu'en monochrome le résultat risquait d'être fade. Après toutes ces heures de simplification, je voulais vraiment obtenir quelque chose qui me plaise et qui en vaille la peine. Et j'ai commencé à colorier mon gorille à l'aide du logiciel silhouette. Bien m'en a pris je pense. J'ai découvert au passage des fonctionnalités du logiciel que je ne connaissais pas : mettre en couleur les formes mais aussi les traits de coupe, sélectionner les parties à découper en fonction de la couleur de traits...

Et c'est comme ça que j'ai fini par faire, pour la toute première fois, un motif en superposant des flex de différentes couleurs.

Bilan ? Le petit travail vite fait m'a pris pas loin de 20 heures. Et c'est fou comme je suis capable de me mettre des barrières là où il n'y en a pas : la superposition me faisait peur alors que ça n'a rien de sorcier !

En plus j'ai posé les flex à la presse à repasser. La pose est rapide et impeccable. Quel bonheur !

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Il faut quand même que je vous raconte dans quelles circonstances j'ai eu cette presse !

Cet été, quelques jours avant la fin de mes vacances chez mes parents, mon père fait mention d'une vente aux enchères d'une boutique de personnalisation textile et de coques de téléphones. A vendre, entre autres choses, un lot de tee-shirt (300 pièces annoncés) et une presse à transfert. Forcément, ça a piqué ma curiosité et ça a réveillé une envie que j'avais soigneusement enfouie. Une presse ? Trop chère. Trop volumineux. Où la mettre ? Bref, pas raisonnable.

Je suis allée à la vente. La presse exposée, une clam pro, semblait en bon état même si rien ne garantissait qu'elle fonctionnait. C'est le jeu des ventes aux enchères : vente en l'état, sans garantie. Petite vérification rapide sur le net : neuve, la machine coûte un peu plus de 2000€. Gloups. Alors quand le commissaire priseur a annoncé une mise à prix de 100€, je ne me suis plus posée la question de savoir où j'allais bien pouvoir la mettre et j'ai levé la main. J'ai dû surenchérir encore une fois pour devenir l'heureuse propriétaire de ce petit bijoux. Avec les frais, elle aura coûté 160€ !

Je lui ai trouvé une place et elle fonctionne parfaitement bien. Le résultat n'a absolument rien à voir avec la pose au fer à repasser.

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Par contre, j'ai rencontré un souci : mon flex noir, le premier posé, a rétréci au chauffage. Ce qui fait que j'ai dû jongler avec les autres pièces. Si le flex gris a trouvé sa place sans que le défaut soit trop visible, j'ai dû jongler avec les pièces blanches et même recouper une couronne plus petite, qui n'est pas exactement positionnée comme elle devrait l'être. Après toutes ces heures de travail, c'est un peu décevant.

Existe-t'il une astuce pour éviter ce phénomène ?

Voici la petite Elfe, pas si petite en fait : une trentaine de cm, offerte à Noël.

J'ai mélangé deux patrons de Croc's Betty : Elrond le petit Elfe avec la chevelure de Pearl la pirate.

La chevelure a pris presque autant de temps à crocheter que le reste de la poupée ! Mais quel résultat !

Voici deux nouvelles veilleuses, les deux sur le même thème : les licornes.

Toujours la même méthode : du vinyl noir coupé à la silhouette portrait et collé à l'intérieur d'un pot, du papier de soie blanc collé à l'extérieur avec de la colle blanche, des paillettes collées à la base du pot, de la peinture, noire cette fois-ci, bombée sur les couvercles, quelques petits éléments de décoration, une guirlande led et un peu de patience. Le papier de soie imbibé de peinture n'est pas des plus simples à mettre en place. Trois ou quatre tentatives plus tard, voici le résultat.

Et pour revoir la veilleuse sirène, c'est par ici, la veilleuse fée, c'est par là.

Pinterest est une source d'inspiration inépuisable. Lorsque je suis tombée sur le site Amigurinos et ce tuto de Maître Yoda au crochet, j'ai tout de suite eu une idée de ce que je voulais en faire. Ne trouvant pas le support adapté, j'ai bien failli renoncer. Finalement, j'ai trouvé encore mieux que ce que j'envisageais chez Action :une boîte en bois et revêtement imitation cuir, lequel était bien éraflé. J'y ai donc collé un papier noir, texturé. Un peu de vinyl blanc coupé à la silhouette et voilà le résultat !

Novembre et décembre ont été pauvres en publication sur le blog. J'ai préféré prendre du temps pour crocheter, bricoler, créer et mettre en action notre lutin.

Ce billet est le premier consacré aux cadeaux de Noël. Tous ne sont pas encore offerts.

Cette maison de Noël est un modèle de Croc's Betty. Gros gros coup de coeur quand je l'ai découvert. Mais aussi gros travail. Il m'a demandé un certain nombre d'heures de crochetage puis assemblage. Le résultat m'a semblé très incertain jusqu'à la fin. Sans doute aurais-je du utiliser un crochet plus petit que mon 3,5 habituel. La structure s'affaissait et ne ressemblait à rien. Pour le faire tenir debout, j'ai rajouté des pics à brochette en bois, glissés entre les deux épaisseurs qui constituent le corps de la maison et j'ai collé le socle sur un dessous de plat en liège. Problème résolu. Le tout tient et ressemble enfin au résultat attendu. J'ai pu l'offrir avec plaisir et fierté.

Les petits accessoires : guirlande, loquet de la porte, houx, sucettes, strass... proviennent d'un kit acheté sur le sit Croc's Betty

Très belle année 2020 à tous !

Notre Bilbo était revenu nous rendre visite presque tout le mois de décembre. C'est la troisième année que le lutin nous régale de ses petites surprises et ses blagues. Je les avais publiées presque quotidiennement sur facebook et instagram mais n'avais pas pris le temps de le faire sur le blog. Voici réunis en un billet la totalité de ses aventures 2019.

1er décembre - le voici !

02 décembre - à peine en retard pour mettre en place le calendrier de l'avent.

Cette année, j'ai fait deux calendriers en papier. Le sapin est un modèle proposé sur le blog powerful mothering, réduit en taille.

Et celui avec les oursons et les petites montagnes a été proposé par Zü en 2016 sur son blog.

06 écembre - Saint Nicolas !

07 décembre - devinez de quel instrument de musique mon Ourson apprend à jouer ?

Pas de 23 et de 24 décembre : les enfants sont partis en vacances avant le départ du lutin. Il a ainsi pu se reposer avant de repartir avec le Père Noël.

A l'année prochaine Bilbo !

Il n'y a aucun ordre logique dans mes publications, mais voici ma toute dernière couture : les pieds au sec.

S'il y a bien une chose que je déteste à la piscine, c'est avoir les pieds mouillés au moment de remettre les chaussettes. Il faut composer avec le sol pas toujours propre, la serviette déjà mouillée, le maillot de bain qui dégouline... et deux garçons qui rencontrent les mêmes difficultés.

Cette année, mon Ourson a arrêté le judo et s'est mis à la natation, activité qui semble beaucoup lui plaire d'ailleurs. Ça a été le coup de pouce qui me manquait pour coudre ces pieds au sec, sur ma liste des choses à faire depuis longtemps. J'en ai cousu 2 : un pour mon Ourson et le second pour une copine à lui.

C'est un projet rapide et techniquement, ce n'est vraiment pas difficile à faire. La seule difficulté que j'ai rencontré est liée à la matière : le tissus enduit colle sous le pied presseur de la machine à coudre. Pour tout le reste, c'est super simple ! Un cercle de tissus éponge, un second de coton enduit, 8 morceaux de ruban, une cordelette et un bouton stop lien. J'ai suivi le tuto de Octavie à Paris : c'était le seul que j'ai trouvé qui n'utilise pas de biais.

Pour le premier pieds au sec, j'avais coupé des cercles de 45 cm de diamètre et le résultat m'a semblé un peu petit pour glisser serviette et maillot de bain. pour le second j'ai dont tracé des cercles de 50 cm de diamètre, ce qui me semble bien mieux.

Maintenant, on attend la rentrée pour les tester.

Voici ma dernière couverture, cousue pour les 1 an d'un petit gars. Seule directive de la Maman : un panda.

Je lui ai proposé plusieurs illustrations et son choix s'est porté sur celle-ci :

une illustration de Andy Westface.

Artist: Andy Westface | metal posters - Displate

Hand-crafted metal posters designed by Andy Westface

https://displate.com

En temps normal, mes couvertures sont composées de la face avant avec le motif et d'un tissu polaire pour la face arrière. Mais en trouvant ce coton imprimé panda à Mondial Tissus, j'ai décidé de l'utiliser pour le verso de la couverture et de prendre de la micro polaire pour l'épaisseur. Pour une prochaine fois, je prendrai de la polaire classique plus épaisse : une fois finie, ma couverture m'a semblé un peu trop fine et légère.

J'ai gardé le format 90 x 130 cm utilisé pour la couverture dragon.

Voilà le résultat.

Je vous montre bientôt ce que j'ai cousu avec les chutes du tissu panda.

Février 2014, je cousais ma trendy cape, modèle de Vanessa Pouzet. Je vous l'avais présentée ici.

Gros coup de coeur. Je l'ai portée tant que j'ai pu, lorsque les températures n'étaient pas trop basses. L'automne suivant je l'ai lavée. Erreur de programme ? Erreur de lessive ? Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais ma cape est ressortie de la machine délavée par endroit : taches roses orangées sur le lainage gris. Elle est importable en l'état. Je comprends d'autant moins que j'avais lavé le lainage avant de le couper et de le coudre, sans aucun problème.

J'ai envisagé de la teindre, en noir certainement, pour rattraper le désastre. Mais teindre de la laine s'avère plus compliqué que ce que je pensais : il faut le faire à haute température, en augmentant puis en baissant progressivement la température car un choc thermique risquerait de feutrer la laine. Une teinture dans la machine à laver est donc exclue.

Ma cape est donc restée depuis dans le panier des vêtements à recoudre ou à teindre.

Puis, au printemps 2018, j'ai acheté un lainage synthétique d'un beau bleu, me disant que, ainsi, je n'aurai pas de risque de décoloration du tissus. Et j'ai cousu une nouvelle cape. J'ai adoré le résultat. Pour être honnête je l'ai préférée à la précédente, même si le tissu synthétique tient moins chaud que la laine. Je l'ai portée et reportée. J'en avais presque oublié les déboires avec ma première cape. Puis, un mois après l'avoir cousue, le drame. Ma belle cape, en tissu synthétique rappelons le, a rencontré une cigarette allumée. Synthétique et chaleur ne faisant pas bon ménage, le tissus a fondu par endroit.

Ça ne m'empèche pas de la porter, au printemps ou à l'automne, lorsque les températures ne sont pas trop basses. Je me console en me disant que le tissus abîmé ne se remarque pas lorsqu'on ne le sait pas.

Ce modèle rencontre un beau succès : il n'est pas rare que des personnes me disent qu'elles trouvent mon manteau très beau. Par contre, ce modèle n'est pas vraiment le plus pratique dans ma vie de maman : porter un enfant ou même un sac à l'épaule devient compliqué et bien entendu, il faut oublier le sac à dos. Je dois très régulièrement rajuster les pans de la cape qui ont bougé et laisse passer l'air frais. Mais pour le coup, le côté esthétique l'a emporté sur l'aspect pratique du vêtement. Chez moi, ça n'arrive pas souvent !

Je vous montre ? Les photos sont encore une fois prisent par mon photographe en herbe.

Nikotine ? Quel nom curieux pour une anti tabac comme moi !

J'ai eu un gros coup de coeur lorsque j'ai découvert ce patron. En l'espace de trois jours, j'ai acheté et imprimé le pdf, collé et découpé les feuilles du patron, acheté et lavé le tissus, coupé les pièces et cousu le tout. C'était il y a 18 mois et depuis ma veste me suis partout. C'est mon vêtement doudou, mon vêtement confort mais classe que je peux porter en toutes circonstances.

Je n'ai pas tout saisi à l'assemblage de la parmenture, j'ai bidouillé un peu, je n'ai pas fait les poches, je n'ai pas cousu de biais pour les finitions mais j'ai surjeté les pièces à la place.

Deux autres morceaux de molleton attendent dans mes placards, depuis 18 mois également, de devenir des nikotines que j'ajusterait un peu plus : ma veste est un peu trop large au niveau des épaules.

Patron de Melle Malabar, tissus molleton de Toto Tissus.

Les photos ont été prises par Petit Ours, 6 ans à l'époque, photographe en herbe.