Février 2014, je cousais ma trendy cape, modèle de Vanessa Pouzet. Je vous l'avais présentée ici.

Gros coup de coeur. Je l'ai portée tant que j'ai pu, lorsque les températures n'étaient pas trop basses. L'automne suivant je l'ai lavée. Erreur de programme ? Erreur de lessive ? Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais ma cape est ressortie de la machine délavée par endroit : taches roses orangées sur le lainage gris. Elle est importable en l'état. Je comprends d'autant moins que j'avais lavé le lainage avant de le couper et de le coudre, sans aucun problème.

J'ai envisagé de la teindre, en noir certainement, pour rattraper le désastre. Mais teindre de la laine s'avère plus compliqué que ce que je pensais : il faut le faire à haute température, en augmentant puis en baissant progressivement la température car un choc thermique risquerait de feutrer la laine. Une teinture dans la machine à laver est donc exclue.

Ma cape est donc restée depuis dans le panier des vêtements à recoudre ou à teindre.

Puis, au printemps 2018, j'ai acheté un lainage synthétique d'un beau bleu, me disant que, ainsi, je n'aurai pas de risque de décoloration du tissus. Et j'ai cousu une nouvelle cape. J'ai adoré le résultat. Pour être honnête je l'ai préférée à la précédente, même si le tissu synthétique tient moins chaud que la laine. Je l'ai portée et reportée. J'en avais presque oublié les déboires avec ma première cape. Puis, un mois après l'avoir cousue, le drame. Ma belle cape, en tissu synthétique rappelons le, a rencontré une cigarette allumée. Synthétique et chaleur ne faisant pas bon ménage, le tissus a fondu par endroit.

Ça ne m'empèche pas de la porter, au printemps ou à l'automne, lorsque les températures ne sont pas trop basses. Je me console en me disant que le tissus abîmé ne se remarque pas lorsqu'on ne le sait pas.

Ce modèle rencontre un beau succès : il n'est pas rare que des personnes me disent qu'elles trouvent mon manteau très beau. Par contre, ce modèle n'est pas vraiment le plus pratique dans ma vie de maman : porter un enfant ou même un sac à l'épaule devient compliqué et bien entendu, il faut oublier le sac à dos. Je dois très régulièrement rajuster les pans de la cape qui ont bougé et laisse passer l'air frais. Mais pour le coup, le côté esthétique l'a emporté sur l'aspect pratique du vêtement. Chez moi, ça n'arrive pas souvent !

Je vous montre ? Les photos sont encore une fois prisent par mon photographe en herbe.

Nikotine ? Quel nom curieux pour une anti tabac comme moi !

J'ai eu un gros coup de coeur lorsque j'ai découvert ce patron. En l'espace de trois jours, j'ai acheté et imprimé le pdf, collé et découpé les feuilles du patron, acheté et lavé le tissus, coupé les pièces et cousu le tout. C'était il y a 18 mois et depuis ma veste me suis partout. C'est mon vêtement doudou, mon vêtement confort mais classe que je peux porter en toutes circonstances.

Je n'ai pas tout saisi à l'assemblage de la parmenture, j'ai bidouillé un peu, je n'ai pas fait les poches, je n'ai pas cousu de biais pour les finitions mais j'ai surjeté les pièces à la place.

Deux autres morceaux de molleton attendent dans mes placards, depuis 18 mois également, de devenir des nikotines que j'ajusterait un peu plus : ma veste est un peu trop large au niveau des épaules.

Patron de Melle Malabar, tissus molleton de Toto Tissus.

Les photos ont été prises par Petit Ours, 6 ans à l'époque, photographe en herbe.