Ils se sont dit oui
Je me suis lancée il y a peu dans la création d'un bouquet de mariée.
Créer pour les autres m'offre toujours des moments de doutes : ai-je fais les bons choix de modèle, de tissus ? est-ce que ça va plaire ? Mais cette fois ci, la pression a été particulière vu l'événement pour lequel je travaillais et le délais rikiki qui m'était imparti.
Une semaine tout juste avant de dire oui, la mariée semblait regretter de ne pas avoir prévu de bouquet de mariée. Ni une, ni deux, un peu sans réfléchir, j'ai proposé de lui en confectionner un, si le fait main ne la rebutait pas. C'est comme ça que tout a commencé.
Je dois dire que je me suis fait peur. Le timing était serré. Très serré. Et je me suis lancée dans quelque chose que je n'avais jamais fait et que je ne maîtrisais absolument pas.
Il m'aura fallu une après-midi pour fabriquer les fleurs en papier selon ce tuto (du papier de chez Action et les pages d'un vieux livre). Une soirée pour essayer, défaire, recommencer, renoncer, chercher d'autres idées, trouver une piste sympa pour créer des fleurs. Puis encore deux soirées pour tester le tuto trouvé et parvenir à confectionner les trois roses en satin blanc. Le quatrième soir, je me suis lancée dans l'assemblage. Je voulais à tous prix finir vu que je voyais la mariée le lendemain et voulais lui remettre le bouquet. Ce soir là, je me suis vraiment demandée dans quoi j'avais mis les pieds : les finitions ne me plaisaient pas du tout. Comme j'improvisais depuis le début, mes choix initiaux de matériaux n'avaient pas été réfléchis et le résultat faisait vraiment bricolage d'enfant. Heureusement, j'ai réussi à trouver dans mes stocks de quoi remédier à tout ça.
Mon bouquet me plaisait bien. Mais j'ai été ravie et, il faut bien l'avouer, soulagée par la réaction des futurs mariés lorsqu'ils l'ont découvert deux jours avant de dire oui. Tout comme j'ai savouré les compliments des uns et des autres reçu le jour de la noce. Ce jour là, mes chevilles ont gonflé... et pas seulement à cause de la chaleur !